Les efforts de reboisement ne se résument pas à la simple plantation d’un arbre n’importe où. Pour créer des écosystèmes prospères, il est essentiel de planter les bonnes espèces d’arbres au bon endroit et pour les bonnes raisons. Après des événements dévastateurs tels que l’incendie de 2018 en Californie, des écologistes comme Joseph Stewart doivent relever le défi de restaurer les forêts tout en les rendant plus résistantes au changement climatique.
 
Au cours des trois dernières décennies, 420 millions d’hectares de forêts ont disparu dans le monde, principalement en raison de l’agriculture. En réponse, les dirigeants de 140 pays ont convenu de stopper et d’inverser la perte de forêts d’ici 2030 lors des négociations sur le climat de la COP26. Les efforts de collaboration entre les scientifiques, les gouvernements, les organisations à but non lucratif et les entreprises visent à déterminer la meilleure approche en matière de reboisement.
 
Des initiatives telles que le projet 1t.org du Forum économique mondial, qui vise à conserver, restaurer et faire pousser mille milliards d’arbres d’ici 2030, soulignent l’importance d’une sélection et d’un entretien appropriés des arbres. Le reboisement doit permettre de restaurer les forêts dans leur état d’origine, et non de créer de nouvelles forêts au détriment d’autres écosystèmes vitaux.
 
Mais paradoxalement, le changement climatique peut compliquer les efforts de reboisement, en posant des problèmes tels que le choix des arbres qui prospéreront dans un monde qui se réchauffe. Des scientifiques, comme Ansgar Kahmen de l’université de Bâle, étudient les espèces capables de s’adapter à des conditions changeantes. De plus, Joseph Stewart a développé des outils informatiques pour aider les gestionnaires d’écosystèmes à identifier les zones nécessitant une intervention et à choisir les espèces les plus appropriées.
 
Relever le défi d’un reboisement responsable n’est pas une mince affaire et exige un financement important. HP a intensifié son action en 2019 en créant la Sustainable Forests Cooperative, joignant ses forces à celles de puissances environnementales telles que l’ADF, le WWF et l’Institut Jane Goodall. En tant que principal partenaire du WWF, HP s’est engagée à verser la somme généreuse de 80 millions de dollars en 2021 pour lutter contre les effets de l’impression sur l’environnement. Ces collaborations soutiennent l’ambition de HP de parvenir à une déforestation nulle pour son papier et ses matériaux d’emballage. Avec l’aide du WWF, HP a élaboré une approche innovante pour tenir compte de tous les papiers utilisés pour l’impression, et pas seulement les articles de marque HP. D’ici 2030, HP vise à compenser la déforestation liée au papier utilisé dans ses produits et services.
 
Alors que le monde est confronté à la menace croissante du changement climatique, il est plus important que jamais d’accorder la priorité à la protection et à la restauration des forêts de notre planète. En soutenant le travail de visionnaires comme le Dr Jane Goodall, en adoptant des initiatives innovantes comme 1t.org et en soutenant les entreprises qui prennent ces questions au sérieux, nous pouvons tous jouer un rôle dans la construction d’un avenir plus durable. Œuvrons ensemble pour faire en sorte que les forêts de demain soient des écosystèmes prospères, riches en biodiversité et débordants de vie.